De nombreux trailers du Nord-Pas-de-Calais ont pris un dossard pour une épreuve de l'UTMB Mont-Blanc. On vous raconte leurs aventures humaines et sportives

UTMB Mont-Blanc 2023 : ces Ch’tis au départ d’un mythe

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Vu de la montagne, le Nord, ben, c’est quelque part en haut de la carte. Et tout est à peu près pareil au-dessus de Lyon. Tout plat, tout gris, tout moche. Bon, il ne fait pas beau tous les jours, c’est clair, mais on a pas mal de reliefs pour s’entraîner.

Le Nord-Pas-de-Calais est une terre de trail, faut que certains s’entrent ça dans le crâne. Rien déjà parce que le Nord est à lui tout seul le département le plus peuplé de France. Et proportionnellement, faut pas être sorti de Polytechnique pour comprendre qu’il y a aussi bien plus de coureurs à pied dans nos départements que d’autres peuvent compter d’habitants. Et des coureurs de super niveau, des fous du bitume et des fadas du dénivelé, ce n’est pas ça qui manque chez nous. Une preuve de plus, s’il en fallait une ? La présence fournie de Ch’tis sur l’UTMB Mont-Blanc.

L’UTMB (172,2 km / 9 968 m de D+)

1758 finishers – 931 abandons

Baptiste

Enorme perf de Baptiste Carimentrand, 45 ans, sur l’épreuve phare de la semaine. 96e et 8e de sa catégorie, le Villeneuvois a bouclé l’épreuve en 27h40’25. Le 32e Français de l’épreuve (3e Français de sa catégorie) étonne a plus d’un titre. Prof d’histoire géo et arbitre de basket en Betclic Elite (ProA, le plus haut niveau masculin), Baptiste trouve aussi le temps de s’entraîner au lac du Héron, à la colinne de Marchenelles et de temps en temps sur le terril de Loos-en-Gohelle. Le podcast que nous lui consacrons cette semaine est à écouter et à télécharger ici :

Antoine

Nous avons appelé Antoine Cuchère, sur le chemin du retour vers Guesnain.

Romain

Romain Rebout fait partie de la catégorie des finishers. Il lui aura fallu 36h09’20 d’un incroyable effort pour y arriver. Dont deux nuits ponctuéees de quelques micro-siestes. Et pourtant, cet osthéopathe de 39 ans était bien loin d’un tel état de forme il y a un an. “L’été dernier, j’ai été renversé par une voiture entraînement à vélo.” Bilan : fracture du fémur.

J’ai décidé à l’hôpital de faire l’UTMB.” Opéré le 9 juillet, Romain n’était capable de parcourir, début septembre, que 1 km en 7’. Et encore, en boîtant. Six mois de rééducation ont été suivis par 6 mois de préparation, “toujours sur le fil du rasoir“. Pendant cette période, les conseils de son entraîneur du RC Arras Triathlon ont été précieux. Il a notamment densifié sa préparation physique. La gestion de son alimentation et de son hydaration, le mental, l’expérience, la logistique… ont fait le reste.

Le traileur a fini 506e (114e de sa catégorie). Une perf qu’il a apprécie à juste titre aujourd’hui. Il a couru pour l’association Le rire médecin. Il a contribué à la collecte des 40 000 € réalisée au cours de cette course. 

Romain se projette déjà vers un nouvel objectif : finir un marathon en moins de 3 heures. Pour son premier, il n’en était pas loin, peut-être à Rotterdam.

Elise

A 6h30, elle était encore 11e de sa catégorie. Mais l’Arrageoise vivant aujourdhui à Thorens-Glières, tout près d’Annecy, a dû se résoudre à jeter l’éponge. “C’était bien parti. Mais j’ai chuté sur les genoux durant la nuit, dans le brouillard. Je me suis arrêtée après 80 km à Courmayeur. Pas de gros bobos mais des douleurs qui se seraient amplifiées et aggravées. “

Elle le reconnaît : “Je n’avais pas envie de me faire mal sur les quasi 100 km restants et d’être blessée plusieurs semaines. Santé first, ce n’est que du sport ! Et le smile est toujours là. La préparation n’a été que du bonheur“, sourit la top 5 du dernier Marathon des sables et 10e féminine du Marathon du Mont-Blanc 2023 (90,2 km et 7000 m D+).

Steeven

Steeven Grard

Une première au goût d’inachevé pour Steeven Grard, 31 ans. Ce coureur de Leforest savait qu’en s’attaquant à son Graal, il allait affronter un monstre. Il n’en a goûté que les 50 premiers kilomètres. Et il en a bien profité : “Il ne faisait pas froid cette nuit, même à 2 500 mètres. Et jusqu’à 20h30, il a fait jour.

De quoi jeter un œil aux paysages offerts du côté du col de Voza, Saint-Gervais et des Contamines. “Le départ a été vraiment cool. Sur les 30 premiers km, il y avait du monde partout, c’était impressionnant, on se serait cru sur le Tour de France.” La suite a été beaucoup plus pénible.

J’ai eu le même problème qu’au mois de juin sur l’Ardennes Méga Trail. Plus rien n’est passé côté alimentation. Cela a été difficile à partir du 21e. Je n’arrivais pas à manger du solide, même les barres que j’ai l’habitude de prendre à l’entraînement. Au 31e, j’ai fait une demi-heure de pause. Mais quand tu tournes au coca, ne peux prendre qu’un gel, deux morceaux de pomme et une cuillère de pâtes, tu sais que tu es en sursis. J’ai été mis hors délai au 51e. Même en poussant un peu, je n’aurais pas pu aller bien au-delà du 80e.”

C’était mon premier ultra. Je vais faire une petite coupure. Les six derniers mois, je n’ai vécu que pour ça. J’ai perdu 8 kg depuis janvier, pas bu une goutte d’alcool ces deux derniers mois… Je vais peut-être rester maintenant sur des distances plus courtes, autour de 50 km.” Et en attendant, Steeven va prendre une semaine de vacances dans le Jura avec Laura, sa compagne, qui l’aura assisté dans cette nuit montagnarde pas comme les autres.

Karl

Karl Psica

Le coureur de l’Artois Athlétisme Bruay avait mis la barre beaucoup plus haut que son résultat final. A la hauteur de l’UTMB 2017 où il avait fini 193e. Karl Psica semblait en forme ces derniers mois, fort d’une 4e place au Trail des hobbits (21 km) et d’une 3e au Trail du patois (29 km). L’an passé, il avait aussi bouclé le Festival des templiers en 137e position. En rien anecdotique. Mais rien n’a tourné comme prévu.

Arrivé sur place la veille, il avait pensé à chaque détail de ses ravitos. Mais il a dû se résoudre à l’abandon au lac Combal, après 68,6 km, 4207 m de D+ et 13h02 de galère. “Je ne pouvais pas faire autrement aujourd’hui. Je suis déçu d’avoir autant investi pour stopper la course. Mais dès le départ, je n’ai pas eu d’énergie. Le corps n’a pas voulu répondre dès les premiers kilomètres. Une journée sans. Le corps m’a lâché dès le début. Après un peu de repos, on analysera cela...”

Les résultats des Ch’tis

Nicolas Beaumatin : 90e (32e de sa catégorie), en 27h28’49, licencié au Villeneuve d’Ascq Fretin Athlétisme. Il finit 28e Français.

Baptiste Carimentrand : 96e (8e de sa catégorie), en 27h40’25.

Romain Rebout : 506e (114e de sa catégorie), en 36h09’20.

Antoine Cuchère : 712e (125e de sa catégorie), en 38h46’43.

François-Xavier Pinot : 1249e (202e de sa catégorie), en 43h25’54.

Elise Delannoy : DNF à 81,5 km (douleurs suite à une chute sur les genoux // elle était 11e de sa catégorie à 6h30)

Karl Psica : DNF à 68,5 km

Steeven Graard : DNF à 50,8 km

TDS (153, 5 km / 9 316 m de D+)

998 finishers – 651 abandons

Jérôme et Jérôme

Trois jours avant de prendre la route vers Chamonix, Jérôme Hadiuk a appris qu’un autre Jérôme, Delville, participait lui aussi à la TDS. Le début d’une aventure humaine d’une rare intensité.

Les deux gars du Pas-de-Calais conviennent vite de faire la route et chambre commune pour partager les frais. Ils se connaissent mais ce voyage initiatique va renforcer les liens. Le premier, vivant dans le Bassin minier, a déjà connu plusieurs expériences au long court (UTMB, le 160 km du Trail des pyramides noires…). Le second, du Béthunois, n’a pas ce vécu mais s’est bien préparé, se présentant en forme à la fin du printemps sur l’Ultra 01.

Après quelques heures en altitude, Jérôme Hadiuk a le nez creux. Oui, il avait bien préparé chaque ravito, partant avec 4 tee-shirts, plusieurs caleçons, paires de chaussettes, des chaussures de rechange… Côté estomac, tout allait bien aussi, content de ses produits Holyfat, avalant sans souci pâtes bolognaises, riz, bouillon, barres de céréales proposés par l’UTMB, et même de l’eau de montagne. Mais les conditions n’ont cessé de se durcir depuis le départ. Il va falloir trouver d’autres ressources pour tenir bon.

On a passé la nuit dans la pluie et dans la neige là-haut, avec des températures ressenties à – 12°, – 14°. C’était glacial. Et plus on montait, plus on avait la tête dans les nuages. J’ai vu des élites abandonner les uns après les autres. On s’est appelé. Jérôme était à 45′ derrière moi. Je l’ai attendu et on a décidé de finir ensemble.

Ce soutien mutuel fait un bien fou au mental des deux bonshommes. “On papote ensemble, on peste ensemble. On se relaie pour se reposer quelques minutes en veillant à ce que l’autre ne s’endorme pas trop longtemps. On prend le temps de discuter avec les bénévoles qui nous disent ce qui va nous attendre…” Et ça marche, le binôme effectue une belle remontée au classement. Mais l’important est ailleurs. “On était largement sous les barrières horaires. On a pris du plaisir. On a même bu une bière sur la route !

Et après un hamburger-frites bien mérité, les deux Jérôme ont de suite repris la route, le finisher de Montigny-en-Gohelle devant reprendre le travail dès le lendemain. Ils sont bien rentrés. Un peu fatigués mais heureux. Et la team Jé-Jé s’est retrouvée vendredi soir pour une séance de cryothérapie à Liévin. Le corps plongé à – 150°, la tête encore dans les nuages avec vue imprenable sur le Mont-Blanc.

Xavier

Il y a un an, j’étais sur un lit d’hôpital.” Xavier Mille, 39 ans, mesure pleinement son bonheur aujourd’hui. Le finisher de cette terrible Sur les Traces des Ducs de Savoie revient de loin. Il le sait. Le ch’ti gars de Bécourt, du côté des reliefs de Desvres, a été victime d’une embolie pulmonaire à l’été 2022 au retour de l’UT4M (97,4 km, 5 860 m D+). Une immense frayeur pour lui et ses proches.

En septembre, j’ai repris en douceur à la demande de mon médecin, passant progressivement de 20′ à 1 heure.” Un crève-cœur pour ce garçon qui a accroché à son tableau de chasse la SaintéLyon, le Marathon du Mont-Blanc (version 42 km), le Grand trail nocturne des Hauts-de-France… “Un beau jour, j’ai désobéi. J’avais besoin d’aventure, de liberté. Je remercie la vie.” Six mois après son gros pépin de santé, Xavier a eu le feu vert du corps médical pour reprendre les entraînements pour de bon. Sans appréhension. “Et en janvier, je me suis inscrit “bêtement” à l’UTMB, sur la TDS.

La préparation a de ce fait été assez courte. Sa 77e place à l’Ardennes Méga Trail a confirmé qu’il était pourtant sur le bon chemin. “J’ai accordé ma confiance les yeux fermés à mon coach, Guillaume Heneman, même il y a deux semaines quand j’ai été dans le doute.” Et il a bien fait. Sa course s’est passée comme dans un rêve.

J’ai beau chercher, je ne vois que du positif dans cette TDS. Pas une cheville tordue, pas de souci de sommeil, d’alimentation… A chaque ravito, j’ai pris le temps de bien me changer, de bien manger… J’étais parti avec des préparations à ma sauce, comme des petits sandwiches au pain de seigle et à la viande séchée. J’ai pris de la soupe sur les ravitos, beaucoup de soupe, mais aussi de la compote, des barres de céréales… “, sourit-il, reconnaissant de Guillaume Sergent, qui a assuré son assistance.

737e au premier décompte, Xavier a effectué une remontée spectaculaire au classement toute la nuit et le mercredi matin, grattant des places à chaque pointage, sauf à Beaufort. “Je n’ai fait qu’une micro-sieste de 30′ à Beaufort. Et encore, je n’ai pas dormi. Je me suis apaisé, reconcentré. Pas possible de bien dormir dans ce brouhaha. Mais les nuits courtes, je sais faire. Je bosse en horaires décalés.

Et il n’a jamais vraiment mesuré l’ampleur de la progression. “Je voyais bien qu’il y avait pas mal de monde dans les tentes, et même si je m’en doutais, je n’ai pas réellement su combien de places je rattrapais.” Après 34h et des poussières, Xavier en a fini de cette aventure. Riche de souvenirs et d’émotions. Très humble, aussi, face à cette belle 329e place à l’UTMB et 80e de sa catégorie.

Nicolas

Arrivé mercredi après-midi après deux nuits de course, Nicolas André — 495e (107e de sa catégorie) en 37h21’41 — fait partie des héros anonymes de l’UTMB. Anonymes, plus tant que ça maintenant, car David, son frère, a souhaité le mettre en lumière par notre intermédiaire. Et nous l’en remercions.

Etre posté et donc travailler de jour comme de nuit, cela m’a certainement aidé“, analyse à froid Nicolas. Cet ouvrier de 28 ans, salarié dans l’industrie agrolimentaire du côté de Lestrem, a réussi l’exploit de finir la TDS quand des centaines de concurrents ont été contraints à l’abandon. Arrivé prêt physiquement après une préparation réalisée autour de chez lui, à Gonnehem, mais aussi du côté de Seninghem et des terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle, Nicolas a tout mis en œuvre ces derniers mois pour réussir sa première participation à cette semaine chamoniarde : week-ends chocs éprouvants, le trail Alsace Grand Est, parfois des sorties avec son papa passionné de vélo… .

Une semaine après l’arrivée, l’émotion est encore très forte : “Je suis redescendu sur terre. J’étais sur mon petit nuage. C’est une grande satisfaction personnelle après tant d’entrainements et de sacrifices. On savoure. C’est un sport où il faut rester humble devant la difficulté des courses et ne pas se sentir pousser des ailes même si le corps accepte des distances et des dénivelés relativement importants.

Le trail demande aussi de s’adapter en permanence. D’être prêt à tout, y compris au départ de nuit décalé d’une heure en raison d’un éboulement. “Avant une telle épreuve, il faut être conscient qu’il y aura de la difficulté, que le corps montrera des signes de fatigue, épisodiques dans la plupart des cas, pendant une heure ou deux. Cela ne sera pas toujours une partie de plaisir. La première nuit a été compliquée avec la neige dans les cols. On s’est retrouvé dans le froid, fouetté au bout de 20 km par la neige et la grêle. La montagne a montré que c’est elle qui décide.”

Il faut alors penser aux heures d’entraînement, aux proches, à la famille et relativiser. “Penser à des choses positives… La préparation mentale est très importante. J’ai découpé la course en petites parties sans penser à la finalité en me fixant des petits objectifs, d’aller jusqu’au ravitaillement suivant par exemple.”

Accompagné sur l’épreuve par un cousin, arrêté pour une tendinite au 70e km, Nicolas a aussi pu compter sur ses proches. “Ma famille m’a suivi en temps réel par le site de l’UTMB. J’ai appelé Pauline, ma conjointe, pendant la course, à une base vie. Cela m’a permis de mettre des mots sur la galère passagère.” S’il n’a pas répondu aux messages adressés pendant la course avant de franchir la ligne d’arrivée, tout ce soutien lui a “fait énormément plaisir” : “Je m’en souviendrai toute ma vie. C’est grâce à eux que je suis allé au bout. C’est pour vivre toutes ces émotions que l’on s’inscrit. C’est un condensé d’émotions avec les conditions, la difficulté et la satisfaction d’y arriver. Cela prend les tripes. C’est impressionnant.”

La toute fin de course a été plus paisible, avec le soulagement et l’émotion à partir des Houches. “On voit le sourire des bénévoles. Ils savent que l’on va y arriver. Il reste 7 km de plat jusqu’à Chamonix et on commence à entendre l’effervervescence. Là, toute la ville nous accueille. Il y a tous ces gens qui lisent le prénom sur le dossard et qui nous font fait vivre une arrivée incroyable.

Il prévoir désormais une fin d’année assez calme. “Il faut mesurer la pratique. Je me donne trois semaines, un mois sans course. Je vais plutôt faire de la randonnée avec Pauline. La priorité, c’est la famille et le travail. C’est aussi important de bien respecter les temps de récupération après avoir validé un objectif. Pour l’année prochaine, j’ai des courses qui me tentent bien un peu partout dans le monde. La Diagnonale des Fous, les Pyrénées, les Vosges… Il y a l’embarras du choix.

Les résultats des Ch’tis

=> Xavier Mille, 329e, en 34h21’51

=> Nicolas Danne, 343e, en 34h32’51

=> Maxime Fournier, 457e, en 36h31’26

=> Nicolas André, 495e, en 37h21’41

=> Benjamin Leroy, 528e, en 37h47’37

=> Jérôme Hadiuk, 573e, en 38h24’26

=> Jérôme Delville, 574e , en 38h24’27

=> Emmanuel Deschamps, 672e, en 39:46:11

=> Sébastien Doutreligne, 703e, en 40h08’40. Belle perf pour cet Amandinois. Le kiné, qui aime s’entraîner sur les terrils de Raismes, prévoit de s’aligner sur la SainteLyon pour préparer l’UTMB Grand Est 100 M.

La joie de Sébastien sur la ligne d’arrivée.

=> François Humez, 805e, en 41h32’11

=> Stephen Henocq, 845e, en 42:09:46

Pensée aussi à Lucie Jamsin, DNF au 71e km, et Jean-Paul Marquette, DNF au 135e !

La TDS, c’était ça :

La CCC (99,4 km / 6138 m de D+)

1650 finishers – 578 abandons

Les résultats des Ch’tis

Raphaël Dinaut : 1411e (201e de sa catégorie) en 25h13’58

Hervé Dembski : 1412e (202e de sa catégorie) en 25:14:00

Jean-François Lamiaux : 1421e (204e de sa cat.) en 25h17’19

MCC (37,4 km / 2364 m de D+)

1104 finishers – 26 abandons

Bravon aussi à Laëtitia Delaplace, licenciée à l’ASLA, club de canicross et course à pied d’Arleux, dont son papa, Benoît, est le président. Elle a bouclé l’épreuve en 06h22’03, la plaçant en 657e position (77e de sa catégorie).

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