Salut les p’tits 1000 pattes, je vous présente Arnaud, collègue journaliste à Sogémédia. Il a un seul défaut : il est Picard 🙂 Blague à part, il est aussi coureur et à participer ce week-end à une course partenaire de 1000 pattes : le Semi-marathon de Cabourg. Les jambes lourds et le cœur léger, il vous raconte ses 21 bornes (et des poussières) :
« Je me souviens vaguement de ma première sortie. C’était il y a environ 3 ans, je bouclais péniblement 8km en une heure et après quelques pauses. Pourtant, ce dimanche 12 mars, je suis sur la ligne de départ du semi-marathon de Cabourg. Un rendez-vous sélectionné par sa proximité géographique, la période, l’annonce d’une ambiance festive et un parcours abordable.
Ce dimanche, la météo était au beau fixe, tout était réuni pour une belle course. Dès l’arrivée sur l’hippodrome, les bénévoles sont là pour animer l’avant-départ et nous rassurer.
9h pétantes, le départ est donné. La course en peloton (2800 participants, un record pour cette compétition qui connaissait sa troisième édition) est un art qu’il faut maîtriser. Après un premier kilomètre très lent, le temps de trouver mon allure, doubler (et me faire doubler), place à la déambulation dans les rues de Cabourg. Si l’heure n’était pas au tourisme, le tracé permet de découvrir une bien jolie ville. Les quelque 3 km le long de la plage ne font que confirmer cette première impression.
L’interlude musical à la fin du passage maritime rebooste pour terminer le premier tour. Comme prévu, l’ambiance est là, les bénévoles motivent les participants en les appelant par leurs prénoms (inscrit sur le dossard). Cela peut paraître futile, mais ça fait pourtant du bien. Comme prévu aussi, le parcours ne présente pas de grande difficulté, mais aussi peu de temps de répit. Il faut pouvoir relancer, souvent.
Mon second tour s’est joué dans la tête avant de revenir à proximité de l’hippodrome. Durant tout le dernier kilomètre, on aperçoit la ligne d’arrivée, on lui tourne autour sans jamais avoir l’impression de s’en approcher.
Un peu moins de deux heures après le départ, j’en ai donc terminé avec mon tout premier semi-marathon. Première fois que je cours si longtemps et si loin. Cette satisfaction dépassera la déception du chrono.
Ce semi-marathon de Cabourg aura été fidèle à sa toute jeune réputation. Une course qui ne demande qu’à grandir et s’inscrire durablement dans le paysage des semi marathon. À l’année prochaine. »
Bravo Arnaud ! Et quelque chose me dit que dans quelques mois, je vous parlerais encore d’Arnaud et de sa Picardie